Outre les lauriers vivent aussi, à distance respectable les uns des autres, des oliviers aussi curieux que vénérables. Ils ont en commun des troncs puissants, trop noueux pour n’avoir pas souffert de la sècheresse et des racines torsadées du même acabit. Certains prétendent qu’ils racontent l’Histoire à
qui sait les entendre. Histoire de ceux dont les pieds foulèrent le même sable que celui qui baigne leurs racines, les premiers chrétiens, les derniers ermites,histoires entendues au coin du feu. Mon petit doigt, quant à lui, soutient qu’aujourd’hui ces beaux arbres écoutent et observent les grimpeurs évoluer sur ce rocher qu’ils connaissent depuis toujours ; qu’ils mémorisent les séquences de mouvements, les placements compliqués, les prises cachées… Et qu’ils diffusent les bonnes intuitions à qui se donne la peine de les considérer : ne vous étonnez plus si certains « à vue » vous paraissent étrangement faciles, et si vous vous sentez plus légers, là-bas.
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